Cette semaine, dans Top Chef saison 16, l’épisode 11 a réservé deux épreuves très différentes, mais tout aussi exigeantes, pour les quatre candidats encore en compétition. Entre l’élégance d’un tea time à la française et la rigueur d’un plat gastronomique autour des pâtes, les cuisiniers se sont surpassés. Retour sur une soirée riche en saveurs… et en émotions.
Épreuve 1 : Épreuve du Room Service
Sous l’œil attentif de deux experts du luxe hôtelier, Guillaume Cabrol, chef boulanger, et Allan Toson, chef pâtissier, les candidats — Margaux, Quentin et Charles — disposaient de 45 minutes pour revisiter un classique du petit-déjeuner français : l’œuf-mouillette.
Mais attention, pas question de se contenter d’une simple coquille d’œuf et de mouillettes grillées. Ici, tout devait être gastronomique, innovant et digne d’un 5 étoiles. Goût, dressage, texture et même température au service étaient scrutés à la loupe, comme dans une véritable commande en chambre d’un palace.
- Quentin frappe fort avec une interprétation inversée de l’œuf-mouillette, jouant sur la surprise et la technique. Son plat, à la fois audacieux et parfaitement maîtrisé, séduit l’ensemble du jury.
- Charles mise sur la générosité et le goût, en livrant une assiette pleine de caractère, réconfortante mais raffinée.
- Margaux, quant à elle, propose une version inspirée du Japon, mêlant finesse, umami et originalité. Si sa proposition est saluée pour son audace, elle divise davantage les chefs.
Grâce à sa maîtrise parfaite et à son concept fort, Quentin remporte l’épreuve et se qualifie directement pour la semaine suivante, aux côtés de Charlie, déjà qualifié. Une victoire stratégique, qui lui permet d’éviter l’épreuve éliminatoire.
Épreuve 2 : Le Tea Time
Pour cette deuxième épreuve, les candidats ont dû s’attaquer à un défi original : réinventer le tea time, cette tradition britannique si chic, en l’associant à un thé vert sélectionné avec soin. Le jury, composé du chef pâtissier Michael Bartocetti et du sommelier Francesco Cosci, attendait une harmonie parfaite entre bouchées salées, douceurs sucrées et boisson chaude.
Dans cette épreuve, ils sont rejoints par Grégoire et Ilane, issus des brigades cachées, qui intègrent ou réintègrent la compétition.
Les assiettes ont rivalisé de créativité : textures fines, visuels élégants, équilibre des saveurs… Chaque candidat a tenté de se démarquer par l’originalité tout en respectant la subtilité du thé. Un exercice de style aussi visuel que gustatif.
Un seul candidat se qualifie à l’issue de cette épreuve et s’assure une place pour la semaine suivante : c’est Grégoire qui poursuit l’aventure.
Épreuve éliminatoire : la rigueur d’un plat autour des pâtes
Place ensuite à une épreuve plus classique, mais tout aussi technique : réaliser un plat gastronomique à base de pâtes sèches. Les candidats encore en lice — Margaux, Ilane et Charles — devaient transformer ce produit du quotidien en une assiette digne d’un grand restaurant.
Le jury d’exception — Christian Le Squer, Simone Zanoni, Alan Taudon et Hélène Darroze — attendait des assiettes à la hauteur de leur exigence : cuisson parfaite, sauce travaillée, créativité, dressage minutieux…
Cette épreuve était éliminatoire, mettant les nerfs des candidats à rude épreuve. Chacun a dû puiser dans ses dernières ressources pour livrer un plat abouti et personnel.
Voici les plats qu’ils ont réalisés :
- Margaux – Paccheri terre-mer
- Ilane – Plat de pâtes finement travaillé
- Charles – Timbale de macaroni terre-mer (girolles, moules, langoustines)
C’est Charles qui est éliminé et quitte le concours à l’issue de cette journée.
