L’épisode 7 de la saison 16 de Top Chef a tenu toutes ses promesses avec une montée en tension spectaculaire. Les huit candidats toujours en course se sont d’abord aventurés dans l’obscurité de la célèbre Boîte noire, avant de se mesurer à un défi culinaire audacieux : réinventer la street food sous le regard affûté de chefs étoilés.
Épreuve 1 : la Boîte noire
Le rideau s’est levé sur l’un des moments les plus attendus de la saison : la légendaire Boîte noire. Mais cette fois, l’épreuve a pris une tournure inédite. Pour piéger les candidats, les cinq chefs de brigade – Hélène Darroze, Stéphanie Le Quellec, Philippe Etchebest, Paul Pairet et Glenn Viel – ont conjugué leur créativité pour réaliser, à dix mains, une assiette énigmatique totalisant treize étoiles.
Les candidats sont répartis en binômes.
Après la dégustation, deux binômes seulement sont autorisés à cuisiner ; les deux autres vont directement en épreuve éliminatoire.
Esteban et Margaux, ainsi que Sean et Quentin, se qualifient pour la suite de l’épreuve.
Dans le noir absolu, privés de la moindre lumière, les candidats se sont lancés à l’aveugle dans une quête sensorielle où seuls leur palais et leur instinct pouvaient les guider. Très vite, la confusion s’est installée. Esteban et Margaux ont confondu la seiche avec un champignon, tandis que Quentin et Sean ont pris de la fécule de riz pour des cheveux d’ange. Les pièges semés par les chefs ont parfaitement joué leur rôle.
Et pourtant, au cœur de ce brouillard gustatif, un des cuisiniers a révélé un talent. Margaux, concentrée et méthodique, a su déjouer les faux-semblants et identifier avec justesse plusieurs éléments, dont les délicates notes marines des algues et de la laitue de mer. Une performance saluée avec admiration dans les coulisses.
Au terme de cette épreuve exigeante et riche en rebondissements, le duo Margaux-Esteban a tiré son épingle du jeu et décroché son ticket pour la semaine suivante ainsi que le passage devant les inspecteurs. Un coup d’éclat qui n’a pas échappé à François-Régis Gaudry, lequel n’a pas hésité à qualifier l’exploit de Margaux de « casse du siècle » en cuisine.
Épreuve 2 : la street food version gastronomique
Pour la deuxième partie de l’émission, les candidats ont été plongés au cœur de l’univers vibrant de la street food, guidés par deux figures d’exception : le chef doublement étoilé Olivier Nasti et Moïse Sfez, véritable référence marseillaise dans l’art de sublimer la cuisine de rue.
Le défi ? Réinventer des classiques populaires — hot dog, pastrami, hamburger — en y insufflant une dimension gastronomique. Une épreuve qui a fait la part belle à la créativité, tout en illustrant l’influence croissante de la street food sur les codes de la haute cuisine.
La tension était à son comble, notamment pour les brigades d’Hélène Darroze et de Glenn Viel, chacune représentée par un unique candidat. Pour elles, la moindre erreur pouvait sonner le glas de l’aventure.
· Charlie s’attaque à la galette complète bretonne.
· Philippine revisite la pissaladière en soufflé.
· Charles déstructure le pain bagnat.
· Quentin choisit le sandwich le plus connu : le jambon-beurre.
· Sean part sur le feuilleté au fromage.
· Claudio rend gastronomique le sandwich poulet-crudités.
Charles s’est démarqué avec le pain bagnat, suivi de Charlie avec la galette complète, et de Quentin avec le jambon-beurre. Ce sont eux qui passeront devant les inspecteurs.
Épreuve éliminatoire
Philippine et Sean se retrouvent sur la sellette. C’est finalement Sean qui quitte l’aventure à l’issue de cette épreuve. Il n’a pas convaincu les jurys avec son feuilleté au fromage.